why can't i stay ?

Si tout s'effondre, je pourrais toujours dire que j'ai fait tout ce dont j'avais envie. Que je n'ai jamais hésité à me jeter contre des murs, pour vivre un peu plus fort. Mais finalement, ce n'est que l'éternelle répétition. Et on essaye d'y laisser une trace.
J'aimerais tellement réussir à barricader mon corps, ma raison, mes pensées. J'y arrive plus, parce que je suis cassable. Si facilement, une image, et c'est terminé. Je finis à terre, à ramper devant la vérité, aveuglée par mon illusion, par ce monde que je rêve, chaque jour, sans cesse. Mais, il n'y a plus personne à mes cotés. Je marche à cotés de fantômes, et je ne fais rien, rien, pour y changer quelque chose. Je reste enfermée dans mes murs froids, qui autrefois étaient recouverts de promesses, et je fume, je fume ma tristesse, mon espoir, mes doutes, mon ennui. C'est peut-être juste ça, accepter de s'ennuyer, de n'avoir personne à qui penser pour vaincre la nuit, peut-être qu'il me faut juste accepter ça. J'ai beaucoup trop partagé, je me suis ouverte si facilement, j'étais si blessée. Et maintenant, c'est pire. M'écouter, mes complaintes, mes décisions, ce qui aurait pu, qui ne peut plus. Je m'enferme dans mes rêves, j'en sors presque plus, même entourée, je suis ailleurs. Tu peux pas comprendre, je sais, tu peux pas, mais tu restes là quand même... Et je pars à chaque fois, sans même un regard en arrière. Et je sais pas pourquoi, ou plutôt, si je sais, mais je comprends pas pourquoi.

Comments

[wid]

Et c'est encore de la beauté qui s'échappe de ce qui est écrit. Au delà de toute la négativité. Parfois, j'y pense. Souvent. Un bisou.