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Get out. You make me sick.

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25 décembre 2009

I'M BACK AGAIN

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6 mars 2009

WHERE IS MY HEAD ?

C'est dans la douce décadence que se dévoile mes ardeurs.
Une overdose d'émotions .
Je ne veux que de l'unique, de l'exceptionnel.
L'éternelle danse qui nous enferme me lasse.
Je cherche l'envers du décor.
Tu as le pouvoir des dieux.
Celui qui assassine.
Presse la détente.
Envoie-moi du réconfort.
UN GRAMME. DEUX GRAMMES. TROIS GRAMMES.
TROP HAUT.

Monter trop haut.
J'attends trop.
Le médiocre m'indiffère.
Je veux sentir le monde tourner sous mes pieds.
M'agripper au ciel, et passer les portes du vrai monde.
La douce noyade, il faut que j'apprenne à nager.
SEUL. SEULE.
Au cœur du système.
Vidée de toute consistance, de toute humanité.
Je hais ces jours, je hais ce monde qui ne m'atteins pas.
Je hais cette démarche si sure, tandis que tout s'effondre sous mes pas.
SANS MÊME Y PRÊTER LA MOINDRE ATTENTION.

Je hais ce sourire.
SI FAUX SI FAUX SI FAUX SI FACILE.
Je hais ce regard si rassurant au milieu du chaos.
CERVEAU, JE TE HAIS.
UN GRAMME. DEUX GRAMMES. TROIS GRAMMES.
TROP LOIN. TROP HAUT ?

La vie au ralentit.
Je me regarde jouer mon propre rôle.
C'est d'un LAID.
"c'est inacceptable pour moi d'être moi." Sarah Kane - Manque.

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29 janvier 2009

REGARDEZ VERS AILLEURS.

Y'a rien au bout de mes rêves, que de la merde qui s'enchaine, et qui laisse sur le bord de la route avec ce sentiment. CE PUTAIN DE SENTIMENT.
Qui me donne envie de rester pendant des heures totalement amorphe. A hurler, HURLER.
Alors je bois le manque. Je bois même plus pour oublier.
Oublier quoi hein ?
Je veux pas rester, je veux pas partir.
Je sais pas exprimer mon mépris, alors je ferme ma gueule.
Je fonce dans le mur, et je me demande quand ça va s'arrêter enfin.
Tout ces mensonges, toutes cette conneries.
Je vais nulle part, et je veux pas rentrer pas chez moi, parce que c'est pas chez moi.
Alors pourquoi ? C'est vers où la sortie ?
Et je me prends la tête, et je la perds dans mes pensées, ça tourne pas rond, ça a jamais tourné rond.
Mais là, c'est différent, c'est le moment où je suis censée aller quelque part. Au moins un peu.
Mais je fonce dans le mur. Je le vois bien. ET j'accélère, pleine d'assurance.
Pressée de finir ce jour, impatiente du lendemain, même si je sais plus où ça me mène.
Mais je suis piégée dans la spirale du vide à laquelle j'aspirais tant. Et maintenant... ET MAINTENANT.
J'aimerais y croire à la douceur de ces mots. Mais je me suis déjà fait enculée tant de fois. Alors croire au renouveau, croire tout court, c'est pire que tout.
Mais je fonce. Parce qu'on sait jamais. PARCE QU'ON SAIT JAMAIS.
Mais quoi ? T'façon, qu'est ce qui pourrait se passer de pire
? J'ai déjà la gueule au fond du trou. J'ai déjà eu le corps piétinée des milliers de fois.
Mais putain j'avais juré de plus céder.
Mais je suis faible, si faible.
ET puis j'ai ce sentiment que tout va bien aller.
T'façon, qu'est ce qui peut m'arriver de pire ?
J'ai tout perdu, même ma dignité. Même l'horreur me semble plus douce que mon quotidien.
Alors envoute-moi. Prends-moi contre toi. ET LAISSE-MOI RÊVER.
LAISSE-MOI RÊVER QU'ENTRE TES MAINS, TOUT IRA BIEN.
Et même si je ne suis qu'un débris qui ne sait plus aimer, qui ne sait plus que survivre... PRENDS-MOI ENCORE.

15 janvier 2009

A L'ENVERS DU DECOR

J'aurais aimé être capable de mieux faire.
De faire la liste des choses que j'aurais voulu faire avant la fin de ce jour.
Mais je reste assise à fumer, à effacer les minutes en essayant de rattraper les kilomètres.
C'est pas faux, cet envie de s'évader, mais c'est pas vrai non plus.
Pourtant j'aimerais y être, ce soir, demain soir. Ou un autre soir.
Parce que même si je me mens, il y a mon malaise dans les rues parisiennes qui défile sous mes pieds.
Alors, ailleurs, à suivre les pas de quelqu'un d'autre. Se laisser porter ailleurs.
Mais ouai, je sais pas non plus comment je fais pour m'aimer.
Pour encore trouver quelque chose qui ait un sens dans la glace.
Malgré toutes mes erreurs, toutes mes victimes.

4 janvier 2009

Demain, c'est loin.

Tout est faux. Tout se précède de pseudo.
Ma (pseudo) vie, mes (pseudo) histoires, mes (pseudo) nuits.
Je te prends comme je pourrais te jeter sous un train demain.
Au réveil avec toi, sans moi.
Excuse-moi.
J'invente, je me crée.
Je me laisse tomber.
Et pourquoi ?
Je fais n'importe quoi. Surtout quand j'bois.
Et même avant. Mais surtout après.
Comme envie de claquer ta gueule contre un mur, mais ferme-la putain.
Je te connais pas.
Mais je te déteste déjà.
Les gens sont cons. Sans intérêt. Un peu comme moi.
Mais eux... Eux... C'est pire.
C'est pour ça que je te calcule pas.
J'en ai rien à foutre de ta gueule, c'est clair ?
Parce que tu sers à rien. Parce que demain je t'aurais déjà oublié.
Je me construis pas. Je te détruis, et je m'entraine dans la chute.
Mais vas-y. Fais-moi croire que t'es différent.
T'façon, qu'est ce que tu veux que ça m'fasse.
C'moi que je vais finir par jeter sous un train.
Parce que je le connais ton putain d'piège.

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16 décembre 2008

CONTRE CONTRE CONTRE

Je reviens sur la scène du crime.
J'admire, j'admire ceux qui foulent le sol, sans même se douter de ce qui s'est passé. Qu'ils sont beaux. Qu'ils sont beaux de loin!
Des tonnes de sang qui ont coulé sur ce trottoirs, des larmes qui m'ont lancées à tes pieds.
Il semblerait que j'ai perdu.
Reste à savoir à qui revient les restes.
A qui revient ces lambeaux de peau ? Tu sais toi ? Tu sais toi ?
Je fume beaucoup trop, je mange beaucoup trop, je bois beaucoup trop, je tape beaucoup trop.
MAIS tu sais c'que je fais pas beaucoup trop ?
Me laisser aller, me laisser aller quand j'suis clean.

Elle a capté. Elle a capté.

C'est pour ça qu'elle veut me voir, pas explosée.
Elle a capté que clean, je flippe, et je me réfugie dans ma tête, dans mes pensées, qui m'donne envie de gerber.

C'était une erreur, une erreur.


NE ME JUGE PAS. NE ME JUGE PLUS.

4 décembre 2008

ET TA SOEUR ?

J'en ai rien à foutre de ta gueule.
De tes envies.
Tu m'emmerdes. Tu m'emmerdes.
J'en ai rien à foutre de ta gueule.
J'veux m'en foutre plein l'pif, et continuer à rêver les yeux ouverts.
Et si t'es là, tant mieux, si tu t'casses, dégage.
DEGAGE.
JE T'EMMERDE.
La vérité ?
Tu veux la vérité ?
Tu veux la putain de vérité ?
J'pète un cable, je t'emmerde, je t'déteste, j'baise comme j'respire.
Pourquoi tu m'regardes ?
Pourquoi tu m'regardes ?

J'vais te baiser, te détruire, admirer l'travail, et partir.
L'pire, c'est que ça m'enchante.
Mais tu sais pas, tu sais pas.
Comment ça m'bouffe à l'intérieur.
Comment tu pourrais d'ailleurs ?
J'te fais peur.
Je t'emmerde je t'emmerde.
C'est ce reflet dans l'miroir qui m'bouffe.
L'ombre sous mes yeux qui m'assassine quand je m'endors enfin.
Sale pute, sale pute, sale pute.
Bouffe-moi, détruis-moi, explose dans mes veines, fais péter les dernières cellules de mon cerveau, vas-y vas-y c'est toi qui a le pouvoir, vas-y putain, vas-y.
J'attends que ça, je ne vis que pour ça, j'veux m'écraser, je veux m'écraser.
ÉCRASE-MOI SALE PUTE.
Peut-être que j'pourrais te respecter.
Peut-être que je pourrais te considérer comme mon égal.
J'vais te baiser te détruire et SOURIRE.
MAIS PUTAIN RÉAGIS
RÉAGIS
RÉAGIS
RÉAGIS

24 novembre 2008

4.48 Psychose

"- J'ai gazé les Juifs, j'ai tué les Kurdes, j'ai bombardé les Arabes, j'ai baisé des petits enfants qui demandaient grâce, les champs qui tuent sont à moi, tout le monde a quitté la fête à cause de moi, je vais gober tes putains d'yeux et les envoyer à ta mère dans une boite et quand je mourrai je vais me réincarner et je serai ton enfant mais en cinquante fois plus mauvais et complètement fou putain je vais faire de ta vie un putain d'enfer sur terre JE REFUSE JE REFUSE  NE REGARDE PAS VERS MOI

- Tout va bien.

- NE REGARDE PAS VERS MOI

- Tout va bien. Je suis là.

- Ne regardez pas vers moi"

Sarah Kane - 4.48 Psychose




Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas vivre. Je ne veux pas vivre comme ça.
Je ne sais pas vivre autrement. Je ne veux pas partir. Je ne veux pas rester.
Je n'en peux plus de ce paradoxe. Je veux vivre pas comme ça. Je ne veux pas vivre comme ça.
Je tourne en rond. Je pense en cage. JE NE PENSE PLUS. Je veux disparaitre. Je veux disparaitre.
Je ne veux pas gagner ce jeu. Je ne veux pas de ta médiocrité. Je ne veux pas être rassurée.
Je suis piégée. Je ne suis qu'une putain. Je ne suis qu'une putain.
Une putain d'erreur.
Je veux vivre pas comme ça. Je ne sais pas vivre autrement.
Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas que tu me laisses mourir. Je veux te voir crever. Je veux te voir crever. Je veux te voir crever. Je veux mourir pas comme ça. Je veux vivre pas comme ça. Je veux disparaître et t'emporter dans le précipice.
Je veux te crever. Je veux te saigner. Je veux te voir souffrir.
Je veux me crever. Je veux me saigner. Je veux me voir souffrir.
Je veux crever de tes mots. Je veux vivre de ton absence. Je te hais putain. JE TE HAIS PUTAIN.
Je suis qu'une salope. Je ne suis qu'une salope.
Je veux te tuer. Je veux que tu me tues.
Je veux que tu finisses le travail. Je veux que tu m'achèves. Je veux que tu sois cette putain de mort.
Je veux disparaitre. Je ne  veux pas fuir. Je ne veux plus fuir.
Je veux avoir peur. Je veux avoir froid. Je veux avoir chaud. Je veux pleurer. Je veux hurler. Je veux rire. Je veux avoir peur.
JE TE HAIS. Je ne peux plus respirer. Je ne peux ressentir. JE TE HAIS.
JE TE HAIS. Je ne peux plus vivre. JE TE HAIS.
Je veux te crever. Je veux te voir crever. JE VEUX TE VOIR CREVER.
JE VEUX SURVIVRE. JE VEUX TE SURVIVRE.

Moi je.
Toi moins nous.
Tu ne te fous plus en l'air.
Je me fous encore en l'air.
Ci-git, j'ai oublié.
Ton nom.
Tes yeux.
Ta voix.
Tes lèvres.
Tes mains.
Ta peau.
J'ai oublié.

Moi je.
Toi moins nous.
Tu te fous encore de moi.
Je me fous encore de moi.
Tu mens.
TU MENS.
Je me mens.
TU ME MENS.
Que deviens-tu ?
Que deviens-je ?
Je sais pas. Je sais pas. Je sais pas.

Moi je.
Toi et rien.
Je pense à toi.
Tu penses à moi.
On s'évite.
La réalité.
A quoi bon ?
Je sais pas.
Je sais pas.
Je sais pas.

PLUS DE QUESTIONS PLUS DE QUESTIONS PLUS DE MENSONGE PLUS DE QUESTIONS PLUS DE QUESTIONS

21 novembre 2008

A CONTRESENS

J'implore la folie, épargne-moi.
Ne fais pas de moi une des tiennes.
Ne me laisse pas là comme un accident.

19 novembre 2008

CAN YOU GO NOW ?

J'veux te voir pleurer, hors de moi.
J'veux te voir explosée de rage sur le trottoir.
J'veux te voir me supplier.
J'veux te voir pleurer.
J'veux pouvoir sentir la haine dans tes yeux.
Et partir sans un mot.

J'veux te retrouver.
J'veux arrêter.
J'veux t'arrêter.
Et avoir raison de nous deux.

Pendant tout ce temps, j'ai feins, cru, que c'était possible, encore, d'une façon ou d'une autre.
A un moment ou un autre.
Je laissais toujours la parenthèse ouverte.
Jusqu'à tant que la plaie se réouvre.
Jusqu'à tant que tes baisers deviennent le poignard qui me transperce.
Tes baisers.
Et la vérité.
Qu'il me faut affronter...

J'erre dans cet océan plein de promesses et de mensonges.
Qui se confondent.
Je ne suis pas mieux.
Je me mens comme je respire.
A contre sens de mes envies de mes désirs.
Je cours après le manque qui me tiraille, je ne suis qu'une droguée.
Et je passe d'une addiction à une autre.
Toutes plus malsaines.

Et il y a ceux qu'on appelle les 'dommages collatéraux'.
C'est une horrible façon de les désigner.
Si peu d'humanité dans ces mots.
C'est pourtant ce qu'ils sont, des victimes par erreur.
J'aimerais tant leur dire que je regrette.
Mais, ils n'écoutent plus, pas après autant de mensonges.
Je me suis jouée d'eux, j'ai fait ce que j'avais envie de faire.
Et puis, quand, c'est devenu hors de contrôle, je suis partie.
Juste comme ça.

Et je dois vivre avec.
Avec mon silence, ces mots qui auraient pu tout éviter, que je n'ai pas prononcé.
Ou trop tard.
Et je dois vivre avec leurs larmes sur mes mains.
Et ma conscience...
Qui subsiste.
Qui se bat pour me garder humaine.

Le temps s'est arrêté tu sais.
Il est parti faire un tour, avec toi.
Et m'évader semble être le seul chemin.
Comme une évidence, comme la facilité.

Je suis encore cet enfant.
Qui crie au loup, et qui a peur du monstre dans le placard.
Sauf que j'ai crée ces monstres.
Par ma culpabilité.
J'ai été incapable de les sauver, et je les ai entrainés dans ma chute.

Je suis piégée dans l'artificiel.
J'ai voulu me protéger, je suis devenue cassable.
L'ignoble fragilité des rêveurs.
Je n'obéis plus à rien.

V09

















Le temps s'est arrêté tu sais.

(Pix by Flore Mounier.)

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