If it is the life. Why does it feel so good to die today.
C’est moi. Qui cherche encore ton regard dans celui des
inconnus.
Qui croit le retrouver parfois. Et puis non. Et puis merde.
Ça allait
tellement mieux. Ça va tellement mieux.
Alors quoi ? C’est censé me prouver
quoi ?
Je sais même plus qui je suis censée être.
J’ai cru
t'entendre, j'ai cru te voir.
Mais je ne suis que l'ombre de mes souvenirs.
Et
déjà eux ont pris le large.
Un peu comme toi.
Un peu comme moi.
À quoi on joue
?
Pour qui on se prend ?
Je ne sais pas si je pourrais te suivre.
Je ne sais pas si
j'ai cette force au fond de moi.
Je ne sais pas si tu en vaux encore la peine.
C’était juste un rêve.
Un de ces rêves amer.
Il était temps
que je me réveille.
Il serait temps que je sorte de ce coma.
Ça pourrait être
pire.
Tellement pire.
Et tu vois ce désastre.
C’était la représentation
parfaite de ces dérives dont je parle tant.
C’était la finalité de tout.
Ce qui
allait enfin nous permettre de vivre.
Et regarde ça.
Regarde ces miettes!
Regarde
mes idéaux à terre!
Qui ne demandent qu'un dernier coup d'œil.
Avant de
s'éteindre.
Regarde ce qu'on a fait.
Regarde ce que j'ai fait de mes rêves.
Et là.
Je suis censée faire comme si c'était encore possible.
Je suis censée y croire.
Merde. Dans quoi je m'embarque ?
Qu’est ce que je cherche à me prouver ?
Ce n’est pas pour moi ça.
Je l'envie chez les autres.
Ce besoin d'être deux, ce vide qui n'est plus enfin.
Que j'aimerais connaitre, cette sensation.
Mais ce n’est pas pour moi, pas comme ça.
Pas tant qu'il ne restera que des lambeaux à la place de mes
rêves.
Pas tant que je chercherai à m'évader du jour, pour le réconfort de la
nuit.
Je pourrais l'aimer tu sais.
Je pourrais.
Elle a cette étincelle qui me rassure, qui me fait voir
plus.
Mais je m'en empêche.
De peur de la briser.
Comme ce soir,
où je pourrais être ivre dans ces bras.
Et où je reste là.
Dans mon désespoir.